Un accordéon ça fait 10 kg. On peut le poser sur ses genoux ou, on peut aussi l’emmener ailleurs.
L’idée de départ c’est de mettre un accordéon là où on ne l’attend pas.
La deuxième idée c’est d’embarquer le spectateur dans un tourbillon musical. Il s’accroche à des thèmes qui ont accompagné sa vie, et au moment où il identifie sa madeleine de Proust, il est happé par d’autres souvenirs.
La troisième idée est venue avec le temps. Ces thèmes connus sont devenus une matière première, parfois un prétexte à la création. Autour d’eux le trio compose et voilà comment naissent des reprises originales.
Des mélodies populaires émaillées de plages d’improvisations, d’arrangements originaux faisant la part belle aux trois musiciens.
Finalement tout ça raconte des histoires, de Montmartre à Casablanca, de Brahms au folklore Klezmer. De l’étreinte d’un doudou au premier flirt, des caves de jazz à l’électricité d’un concert rock, avec Bobazar, on danse, on chante, on rit, on est ému.
Si Bobazar n’est pas facile à mettre dans une case, l’effet qu’il produit est simple à définir. Ce trio copie la vie qui nous bouscule et nous bombarde d’émotions. Certains auront surtout dansé pendant deux heures… Et pourquoi pas.